Le projet, connu sous le nom des 805 logements (et baissés à 595 grâve à ADEMAJ) concerne la réhablitation des friches industrielles des Bords de Seine.

Cette zone industrielle où se trouvaient les Papiers peints LEROY (aujourd'hui centre culturel des 26 couleurs) et les établissements HENKEL, située en bord de SEINE en face du pont du Maréchal Juin à St Fargeau Ponthierry, est un vrai serpent de… Seine qui fait son retour et est prêt à nous engloutir.

Projet sans fin, depuis 2007, bientôt 20 ans. Il est continuellement repoussé d’une mandature à une autre sans trouver d’issues raisonnables et respectueuses pour les féréopontains.

Cette friche doit être incontestablement réhabilitée. ADEMAJ a fait plusieurs contre-propositions avec un parti-pris, trouver un équilibre à la fois social, environnemental et économique. Propositions rejetées mais pas pour de bonnes raisons.

On parlait de 20 Millions d’engagement financier à la charge de la commune il y a peu de temps encore. 

Mais qu'en est-il aujourd’hui ? Sait-on encore résoudre l’équation financière ?

Le projet en cours présenté jeudi prochain 4 décembre (20h en mairie), sous forme de concertation publique a-t-il une dimension qui :

  • N’aggrave pas le trafic, avec des queues sans fin pour passer le pont du maréchal Juin ?
  • Assure la mobilité des nouveaux arrivants alors que la gare de Ponthierry n’est plus sous régime RER ?
  • Ne fera pas de ces 595 logement un ghetto difficilement intégrable au reste de la ville, Saint Fargeau Ponthierry n'en pouvant plus de voir arriver encore des logements collectifs?
  • Garanti la qualité de vie des féréopontains qui chaque jour se dégrade?
  • Intègre les préoccupations environnementales, risque majeur d'inondation et pollution de la zone de ce territoire


Le risque de devoir supporter une double peine à la fois, financière et les conséquences de cette réhabilitation est bien réel.
Nous, citoyens avons notre mot à dire et devons pouvoir choisir, voire arbitrer le minimum de désagréments supportables.

Ce serpent de Seine ne doit pas tous nous engloutir.


INTERPELLONS tous ensemble nos futurs élus.

Nota : Ces publications sont rédigées par un Comité de lecture composé de 3 membres du Conseil d'Administration